1- Histoire des Gaulois et autres celtes : Les celtes et gaulois sont des peuples qui auraient soit essaimés avec les autres Indo-européens depuis l’Hindus c-à-dire l’Inde, en gagnant progressivement toute l’Europe jusqu’à l’océan, soit la base d’expansion des celtes serait partie d’Allemagne pour se répandre dans toutes les directions. D’après Henri Hubert et d’autres archéologues, l’expansion des hyperboréens ou celtes aurait commencé durant  l’âge du bronze soit entre 3000 et 2000 avant l’ère vulgaire. Les 2 populations de parler celte, goiédélique et gaélique se sont séparés vers 1800 avant l’ev, les uns peuplant l’Europe continentale, les autres les îles brittaniques. Les étrusques sont considérés aussi comme des protoceltes.

Quelle est la différence entre les celtes et les gaulois ? Aucune, les mêmes peuples ayant colonisé toute l’Europe centrale jusqu’à la baltique et la mer du nord, la suisse, la majorité de l’Espagne,  le Portugal, l’Italie du Nord, les îles britaniques, les balkans et l’Anatolie autrefois appelée Galatie.

Les grecs ont appelé ces peuples « keltoï » (celtes) et les romains « Gallici » (gaulois), même base linguistique mais de prononciation différente.

Comment s’est effectué cette expansion ? Tout d’abord, en même temps que les italiotes sont descendus en Italie et le hélènes en grèce se sont installés les celtes dans le centre de l’Europe et les germains dans les pays autour de la Baltique.

Puis, ils ont progressé, petit à petit, jusqu’à la Baltique au Nord , les Iles britanniques  à l’ouest, le nord et l’est puis toute la France. Quelques dizaines d’années après la fondation de Rome, vers 600 avant l’ev, le roi des Bituriges, Ambigatus, constate que le territoire occupé par les gaulois, cultivé soigneusement avec adresse et le matériel nécessaire, est devenu trop étroit. Il demande à ses neveux de conduire une partie importante des peuples de Gaule à la conquête de nouveaux territoires. A Ségovèse la forêt hercynienne, à Bellovèse l’Italie.

Les campagnes des gaulois se renouvellent à peu près à chaque siècle. A chaque fois, les romains sont vaincus, et les gaulois occupent un peu plus de terrain, notamment après la bataille de l’Allia, où Brennos écrase l’armée de Rome le 18 juillet 387 avant l’ev.

La Gaule dite cisalpine, qui comprend tout le Nord de l’Italie, est alors constituée de peuples Gaulois. A 100kms de Rome, une petite ville, Senigallia, était la capitale des Sénons cisalpins sous le nom de Sena Gallica.

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2- La naissance d’Arthur suite : Uther Pendragon a épousé Ygerne, mais il lui a donné comme condition que le bébé qui va naître doit être confié  à celui qui a permis la rencontre magique entre ses 2 parents. Ygerne ignore qui il est mais ne peut se soustraire à cette obligation.

Au bout du terme, Le bébé, qui sera appelé Arthur, naît dans le château d’Uther, Carduel. Dès sa naissance, il est enlevé à sa mère. Le soir venu, Merlin se présente à une poterne dissimulée et emmène l’enfant sans explication. Il se rend auprès d’un chevalier (au moyen age, on appelait les simples nobles des « vavasseurs ») nommé Antor. Il ne lui révèle pas l’origine d’Arthur, mais lui demande de l’élever comme son propre fils, nommé Keu , un peu plus agé mais frère de lait d’Arthur.

Antor  se consacre à son rôle de père sans dire ni à Arthur ni à son fils qu’il n’est pas le père d’Arthur.

Pendant ce temps, Merlin va prendre congé d’Uther, malgré ses supplications pour qu’il reste à la cour.

Il retourne dans la forêt de Keliddon, où se trouve son refuge.

Au bout de 17 ans, Uther est toujours en guerre contre les saxons, qu’il repousse avec difficulté.

Merlin surgit tout à coup, qui vient le soutenir. Uther dans la bataille, est grièvement blessé, mais Merlin lui confie que son fils qu’il n’a vu qu’une fois à sa naissance sera son successeur. Uther meurt alors rassuré. Sa belle-fille  la fée Morgane vient à son enterrement et défie Merlin, qui se dérobe.

A la suite de la mort du roi, les rois, les ducs, les barons et tous les chevaliers de Bretagne se réunissent pour choisir un nouveau roi de toutes les Bretagnes.

Or, à cette époque, ce sont les druides qui proposent des candidats à la royauté.

Merlin prépare une épreuve pour que le choix soit inéluctable.

Il apparaît un perron dans la cour du château. Dans ce perron est  insérée une enclume, dans laquelle est enfoncée  une épée, étincelante, magnifique, du plus bel acier et finement ouvragée.

Merlin réunit tous les chevaliers présents et leur dit :

« Celui qui arrivera à prendre cette épée sera le roi choisi par nos Dieux. Cette épée est magique. Son nom est excalibur. Elle assure l’immunité à son propriétaire. »

A l’issue de cette communication de Merlin, tous les grands barons et rois se ruent sur l’épée pour la sortir du rocher. Malgré des efforts prodigieux , personne n’arrive ce jour là à ôter l’épée de son rocher.

Puis, le lendemain, les nobles plus modestes vont essayer à leur tour de réaliser le prodige.

Pendant plusieurs jours, tout ce que compte la Bretagne de chevaliers vient petit à petit tenter de réussir l’épreuve magique. Au bout de plusieurs jours, Keu insiste pour venir avec son père et son (faux)frère Arthur)à la cour pour aussi se mettre sur les rangs des prétendants au trône.

Pendant ce temps, les chevaliers organisent des tournois, pour passer le temps en attendant le verdict.

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