1- Le chiffre 13 :

Lors de la cène, Jésus était avec ses 12 disciples, dont Judas qui le trahit pour 30 deniers. 24 heures après, Jésus était mort. La passion s’est produite le 13ème jour de la lune.

De tous temps le chiffre treize est le signe d’un déséquilibre ou d’un recommencement.

Il y a 12 mois dans l’année, 12 signes du zodiaque, après c’est un autre cycle.

Nous savons tous que cela porte malheur d’être 13 à table.

Le 13ème arcane du tarot est la mort, qui est aussi un recommencement.

Dans le mythe de la table ronde, il existe auprès du roi Arthur un siège périlleux.

Dans l’église de Tréhorenteuc, l’abbé Gillard en a fait le 13ème siège de la Cène.

Dans nombre d’hôpitaux, cliniques, hôtels, entreprises, il n’y a pas de bureau ou chambre 13.

Le Carlton Hôtel de Knightbridge à Londres a officiellement 18 étages, mais en réalité il n’en a que 17parce qu’il n’y a pas de 13ème étage.

Treize était un chiffre sacré et fondamental dans l’astronomie, le calendrier et la théologie des anciens mexicains : 13 dieux : le soleil et 12 étoiles, 12 dieux des pluies et le 13ème qui est le grand dieu du ciel.

 

2- Robert Graves dans son livre  :La déesse blanche (les mythes celtes) reprend les textes anciens.

Par exemple, le Chant d’Amergin dit pour la lettre F, fearn ou verne en français :

 « Je suis un rayon du soleil ».

A noter que le temps de l’aune qui va du 18 mars au 14 avril se termine aujourd’hui.

Bran et Gwern (fearn) signifient l’aune, arbre sacré. Un des fils de Partholon s’appelait Fearn.

*Le personnage mythique Gwion devenu le grand barde Taliesin (gwion équivalent de Finn ou Fearn) est aussi le Dieu-Aune, alias Bran.

Virgile nous transmit une tradition selon laquelle les premiers bateaux qui prirent jamais l’eau auraient été des troncs d’aune.

 

3- La Pierre de la sauteuse ou Roche aux fées :

A Saint-Martin Lestrat, dans les monts du lyonnais, circule une légende transmise de génération en génération :

« Il y a bien longtemps, aux pleines lunes de la belle saison, bien avant l’aube, une créature humaine apparaissait. Elle n’avait pour tout vêtement que de magnifiques cheveux blonds comme l’or qui descendaient tout le long de son corps jusqu’aux genoux. Elle avait une ceinture tressée en paille de seigle vert. Elle s’asseyait sur une grosse roche ronde et se mettait à lisser ses beaux cheveux qui reflétaient la lumière diffuse de l’astre des nuits. Puis tout à coup, elle se levait et esquissait un pas de danse en sautillant et avant que l’aube n’apparaisse elle disparaissait. Qui était cette créature ? Ange ou Démon ? Folie ou réalité ? On ne le saura jamais car il y a bien longtemps que les témoins de cette apparition n’ont plus mal aux dents. »

La grosse roche ronde a disparu, et elle a été remplacée par une croix, puis celle-ci par une autre. Ce lieu-dit s’appela « la sauteuse » pendant longtemps.