1- Nous avons évoqué le sacrifice d’Abraham, débutant l’ère du bélier, dans la bible (genèse), environ 2000 ans avant JC.

Or, dans le même temps, dans 2 pays différents circulent des légendes troublantes.

Nous allons vous parler de la légende celtique de Ram :

Dans des temps lointains, les prêtres et les prêtresses composent une caste harmonieuse, équilibrée, où chacun et chacune trouve sa place et sa spécificité. La paix règne, et tout va pour le mieux. Et puis, petit à petit, les prêtresses revendiquent de plus en plus de pouvoir. Elles demandent à diriger les cérémonies et à choisir entre elles quel chevalier  sera présenté pour devenir roi. Le rôle des prêtres décline et à un moment donné, les prêtresses décident d’élire dorénavant une femme comme grande prêtresse de toute la classe sacerdotale. Pour asseoir leur pouvoir, les prêtresses choisissent des guerrières parmi les filles intrépides et les forment pour combattre à cheval avec un arc, se coupant éventuellement le sein pour mieux tirer. C’est ce qu’on appellera les amazones.

Parmi les peuples  européens, certains ont du mal à accepter cette écrasante suprématie sacerdotale féminine, et décident de faire de la résistance pour rééquilibrer les énergies masculines et féminines. Ils sont pourchassés par les amazones, et devant cette attaque violente, un certain prince  nommé Ram rassemble tous ceux qui refusent la nouvelle répartition des pouvoirs, et part vers l’Est (pas vers l’ouest, où se trouve l’autre monde).

Le voyage de Ram l’amène jusqu’en Inde, où il sera appelé Rama. La légende dit que les descendants du prince, les Bramanes, ont lancé la conquête vers l’Est et surtout vers l’ouest de ceux qu’on appellera les indo-européens, dont nous descendons tous.

Les Hindous, eux, ont écrit le    Bhagavad-Gîtâ et surtout le Ramayana, l’histoire du prince Rama, réincarnation humaine de Vishnu. Bien sûr, les 2 légendes sont différentes, mais comment ne pas voir de coïncidence dans le récit celtique ?

 

2- Le Barzaz Breizh, publié par Hersart de la Villemarqué en 1867 contient beaucoup de textes de l’héritage celtique, traduites du breton. Nous en publierons régulièrement. Commençons par les séries. Aujourd’hui, la série du nombre 1 :

 Le druide : Tout beau, bel enfant du druide, réponds-moi ; Tout beau, que veux-tu que je te chante ?

L’enfant : Chante moi la série du nombre Un, jusqu’à ce que je l’apprenne aujourd’hui.

Le druide : Pas de série pour le nombre un, la Nécessité Unique, le Trépas, père de la douleur ; Rien avant, rien de plus.

 

Bien sûr, il conviendrait de développer en lien avec les triades, la philosophie et la cosmogonie celtiques.

Ce que l’on peut déjà dire, c’est que chaque être naît d’Anwn, désignant l’abime primordial, la source où s’élabore la vie, où se retrouvent toutes les âmes (même racine), après la mort. Par contre, il s’agit bien d’une re-création puisque les triades nous enseignent que l’oubli est obligatoire entre 2 existences, sauf pour les âmes qui ont atteint le Gwenved, le monde blanc, le paradis des celtes, que  certains quittent volontairement pour se réincarner et faire le bien. Sont concernés tous les prophètes, les saints (les vrais), ceux qui font du bien à l’humanité, souvent en souffrant.

La Nécessité unique implique l’universalisme du Tout,  qu’on peut appeler Dieu, le grand Manitou chez les amérindiens ou le grand Architecte de l’univers.

Rien avant, rien de plus, la création est universelle, de tout temps et depuis toujours comprend la même somme  énergétique et de masse.

 

3- L’histoire de la Grelinette : Au mois d’avril, il convient de préparer les sols pour les plantations.

  1. André Grelin habite à Arbin, près de Montmélian. Bon jardinier, il est très ennuyé par un lumbago en 1953 qui l’empêche de bêcher avec une fourche-bêche. Bon bricoleur aussi, il a l’idée de fabriquer un outil plus large, avec 4 dents rondes et surtout 2 manches, permettant à celui qui creuse de rester droit et de ne pas trop forcer, tout en soulevant plus de terre.

La fabrication de la grelinette est maintenant réalisée dans un atelier de la région.

Comme le disait André Grelin : « La grelinette est au bêcheur ce que la bicyclette est au piéton, c’est un incontestable progrès »