1- Histoire des Gaulois et autres celtes (suite):
Lorsqu’on aborde les Dieux Grecs et romains, on se rend compte qu’ils n’ont pas le même nom, même s’ils^ont la même fonction. Par contre, certains dieux gaulois eux ont un nom proche de ceux des romains.
Par exemple, Zeus le grand dieu grec s’appelle Jupiter à Rome. Or, César dit que le dieu principal des gaulois est « dis pater ». Si l’on prononce Jupiter à l’italienne, c’est youpiter, c’est-à-dire Jius piter, le père de la loi , très proche de dis pater, le père des dieux gaulois.
En même temps, il y a un dieu fondamental chez les gaulois : C’est Teutates ou toutatis. Toutatis ou Touta Dis sans la mutation celtique, c’est le père de tous les dieux, (comme dans Dis pater), ou le dieu de tous.
Un autre dieu est le dieu-jeune, Apollon en grec et romain, et belenos ou Apollon chez les celtes.
Il s’agit d’un dieu hyperboréen, c’est-à-dire du nord de l’europe, vénéré chez tous les peuples européens.
Le mot Belenos ou Apollon vient de Abalo, la pomme de connaissance. Les consonnes BL ou PL sont les mêmes avec la mutation celtique, et concernent bien le même personnage, fils solaire du Dieu principal primordial. Une anecdote importante. Depuis les débuts de Rome, un temple dédié à Apollon est érigé à Rome. La gens (famille) Julius, une des premières, ancienne et puissante, a comme rôle fondamental dans la cité de veiller à ce que la flamme perpétuelle du temple ne s’éteigne jamais. Pour cela, la famille reçoit une partie des impots romains, ce qui lui permet d’engager des vestales qui se relaient pour entretenir la flamme sacrée.
Le chef de cette gens a pour titre « flamine d’Apollon », qu’il transmet à son fils aîné. Or, un certain Caïus Julius Cesar, flamine d’Apollon, est chargé de contrôler la gaule transalpine.
Pour les gaulois et tous les celtes, ce César est paré de toutes les qualités spirituelles, puisque flamine d’Apollon. c’est pourquoi il peut tranquillement s’attaquer aux Helvètes, qui ont passés la frontière. Il va les refouler chez eux, mais en exterminant plus des 3 quarts du peuple, hommes, femmes, enfants, vieillards, soit plus de 300,000 personnes. A ce moment-là, les gaulois se rendent compte à qui ils ont véritablement affaire, et vont se révolter les uns après les autres, sauf les Rèmes.
Mars et mercure, eux, peuvent être assimilés au roi marc’h dieu-cheval donc de la guerre comme Mars et à Mannanan mac lir, dieu du passage dans l’autre monde comme Mercure.
2- L’épopée d’Arthur : La légende de Tristan et Iseult (suite)
Tristan a été emmené chez Rohalt le Foi-Tenant pour être soustrait à la méchanceté de Morgan et être élevé dans la tradition.
En ce temps-là, les futurs chevaliers sont instruits dans beaucoup de domaines.
Tout d’abord, pendant sept ans, l’enfant est instruit par les femmes, comme le veut la coutume.
Il apprend alors les secrets de la terre : Pouvoir reconnaître le langage de tous les oiseaux puis leur répondre, comprendre les messages des arbres, des fontaines, des pierres… Il sait alors que toute vie participe du même règne, que la même sève irrigue tous les états, minéraux, végétaux et animaux.
Les 7 ans suivants, Rohalt le confie à un écuyer de haute valeur et de grande moralité, Gorvénal.
Il lui apprend toutes les prouesses physiques d’un athlète de haut niveau, avec force et adresse. Il lui fait manier la lourde épée à deux mains, l’art de l’épieu et à tirer à l’arc dans toutes les positions. Il lui enseigne la vénerie et la chasse au faucon, et comment dépecer un cerf avec respect et habileté.
En même temps, il lui fait reconnaître les félons et les fourbes, à avoir le cœur droit et détester le mensonge, à venir au secours des démunis et des faibles.
Il lui apprend aussi à jouer de la harpe et de la rote, à composer des lais d’amour et de peine.
En fait, il suit l’enseignement des chevaliers, mais aussi celui des bardes et des druides.
A quatorze ans, il est si accompli que tous jalousent Rohalt d’avoir un tel fils.
Son « père » lui donne alors son enseigne, qui est un sanglier haut dressé, considéré comme le seigneur des forêts, mais qui est aussi l’emblème de Merlin le druide.
Or donc, un jour un navire norvégien accoste près du château de Rohalt. Ce sont des marchands, qui vendent des autours, des hermines, des fourrures de loup et des gardes d’épées. Tous montent dans le bateau pour admirer les beaux produits. A ce moment Tristan voit deux matelots qui jouent aux échecs. Il adore ce jeu, et demande à jouer avec un des matelots. Celui-ci accepte et la partie commence.
Au bout d’un temps assez long, tout le monde descend du bateau, sauf Tristan, absorbé par le jeu, qui ne remarque rien. Il se concentre sur ses pièces, et ne se rend pas compte que le navire quitte le port vers la haute mer. Il finit par gagner. Il se lève alors pour se dégourdir les jambes, et constate qu’il est en pleine mer.