1- Histoire des Gaulois et autres celtes (suite):.
Pendant la période de Hallstatt, soit vers 1100 et siècles suivants, les celtes petit à petit vont occuper la plus grande partie ouest de la péninsule ibérique, du finistere à Gibraltar.
Ils sont déjà dans l’Italie du Nord et vont renouveler leurs incursions. Ils attaquent les romains en 367, 361-360, en 350-349,…Bellovese recrute son armée parmi les Bituriges, les Arvernes, les Sénons, les éduens, les Ambarres, les carnutes et les Aulerques, après les Insubres, les Boïens et les Cénomans déjà installés dans le nord de l’Italie.
Pendant ce temps, Sigovese pousse vers la forêt hercynienne et la Pannonie (autriche et hongrie), puis il fonce sur la macédoine puis la grèce.
Vers la fin du siècle (-310 ev), une armée celte conduite par Molistomos repousse les Antariates d’Illyrie (Serbie, Albanie, macédoine, Monténegro,.…).
Rejoints par des renforts, ils occupent toute la vallée du Danube.
En 360, ils se remettent en marche en 3 armées. Bolgios écrase le roi de macédoine. Brennus, après avoir perdu la bataille des Thermopyles, s’empare de Delphes et pille ce qu’il reste des richesses du sanctuaire d’Appolon (Bélénos chez les gaulois). Puis ils vont s’installer dans l’actuelle anatolie où ils vont créer le pays des Galates. En resterait-il un lien avec le pays des Kurdes, qui voudraient leur indépendance, mais sont répartis en 4 pays : Turquie, Irak, Iran, Syrie, qui sont hostiles à reconnaître leur spécificité, notamment la Turquie, qui sème la terreur dans toutes les régions Kurdes de Turquie et déborde la frontière avec la Syrie pour écraser les Kurdes de Syrie, ceux-ci ayant combattu en première ligne contre Daech. Les occidentaux, après avoir bien laissé les kurdes (dont beaucoup de femmes!) soutenir l’assaut de Daech, ont abandonné ceux-ci à l’agression turque sans bouger. La solidarité entre combattants de Daech a disparu, et nous devrions avoir honte de notre lâcheté devant la nouvelle dictature turque très islamiste intégriste, lâcheté qui à mon avis ne nous attirera que des ennuis. Cela nous ramène à l’histoire des jeunes turcs de Mustapha Kemal, qui ont exterminé en 1917 les arméniens de Turquie, qui se trouvaient aussi dans la zone des Galates et à côté. On peut donc se poser des questions sur les liens spécifiques que l’on pourrait évoquer pour cette région de l’Asie mineure, d’où nos frères Arméniens rescapés du génocide sont partis pour venir chez nous constituer une communauté très intégrée et dynamique….suite dans la prochaine chronique
2- L’épopée d’Arthur : Un tournoi est organisé entre les différents chevaliers présents à Carduel, et le perron n’a toujours pas permis à quiconque d’enlever l’épée.
Nous sommes dans la période du solstice d’hiver, traditionnellement consacré à la renaissance du jour. Keu, qui a été adoubé chevalier par son père Antor brûle du désir de montrer sa fougue aux autres chevaliers et aux dames qui depuis le donjon regardent les tournois. Cependant, il a oublié son épée à l’auberge et demande à Arthur (qui lui n’est pas chevalier) d’aller lui chercher.
Arthur traverse la cour et avise l’épée fichée dans l’enclume. Il se dit que cela lui évitera bien de courir jusqu’au bourg, et sans difficulté tire l’épée, et l’amène à Keu.
« Mais ça n’est pas mon épée, où l’as-tu trouvée ? » demande Keu.
« Dans l’enclume qui est sur le perron » dit Arthur.
Tous les chevaliers présents se récrient, invoquent une supercherie. Comment un freluquet, même pas chevalier, fils d’un vague vavasseur pourrait-il prétendre devenir roi de toutes les Bretagnes ?
On contraint Arthur a remettre l’épée dans l’enclume, puis les plus titrés et puissants barons ou rois présents recommencent à essayer de sortir l’épée,..en vain.
Merlin apparaît soudain, et devant tous réitère la volonté des dieux. Alors, publiquement cette fois, Arthur vient prendre Excalibur(foudre violente en breton) sans difficulté. Antor s’avance et devant tous révèle qu’Arthur est le fils d’Uther, et qu’il s’appelle donc Arthur Pendragon, comme son père.
Tous reconnaissent alors Arthur comme roi et lui prêtent allégeance. Cependant, ils demandent tous à ce qu’il ne soit consacré roi que pour Pentecôte, afin de voir comment il se comporte. Étant considéré comme roi, il reçoit les impôts et taxes de ses terres et les redistribue à chacun selon ses mérites, sagement, sans garder grand-chose pour lui. Impressionnés par cette sagesse et cette modération, les barons et rois sont enchantés de l’avoir pour roi des bretons. Il est ordonné chevalier par le principal roi, le roi Loth d’Orcanie.
Pour les fêtes de Pentecôte, Arthur est élu roi par les hauts seigneurs et consacré par l’Archevêque.
Il s’entoure alors de ses plus proches chevaliers : Comme il l’a promis à Antor, Keu sera Sénéchal de Bretagne jusqu’à sa mort. Beduier un chevalier de la table ronde, Gauvain, Agravain et Gahériet, les neveux d’Arthur, tous font partie de ses proches.
Le roi de carmélide, Léodagan, gardien de la table ronde après la mort d’Uther, a une fille magnifique, Guenièvre, qui plaît à Arthur. La première campagne d’Arthur contre les saxons et leur roi Claudas de la terre déserte a justement pour but de défendre le royaume de Carmélide.
...suite dans une prochaine chronique