1- comment communiquer avec les êtres vivants et les esprits (suite).
Aujourd’hui, comment communiquer avec les arbres :
Depuis quelques années, tout d’un coup, la mode est venue de prêter une certaine intelligence aux arbres.
Bien sûr, nous nous en réjouissons, tout ce qui va vers la reconnaissance du génie de la Nature nous paraît bon pour nous. Les religions de la Nature dont nous faisons partie vénèrent toute la Nature.
Pour revenir à notre sujet, je vais simplement vous transmettre ce que j’ai écrit en 2003 dans mon livre « le druidisme éternel (édition : le mercure dauphinois)»
« Quant aux arbres, si nous n’avons pas de jardin, rien ne nous empêche d’aller en rechercher un dans la Nature ou dans un parc. Veillons à ce qu’il ne soit pas trop malade, car sa souffrance passerait en nous. Si nous allons dans un bois ou une forêt, il est très profitable de se mettre en quête d’un arbre qui deviendra notre ami. Ne nous fatiguons pas à essayer de savoir celui qui nous conviendra le mieux, car c’est lui qui va nous choisir. Promenons nous donc dans le bois et laissons faire les choses. Regardons attentivement chaque arbre et voyons ce qu’il nous renvoie. Quand nous serons choisis, l’arbre nous le fera savoir en nous envoyant des ondes bienveillantes. Il s’agitalors d’entrer en contact physique avec lui. Pour ce faire, surtout ne pas le toucher directement. En effet, les arbres ont une aura (comme tous les êtres vivants) avec 3 couches. La 1ère se trouve à environ 15 centimètres de l’écorce , la 2ème à 5 centimètres, et la 3ème à 1 centimètre. Il faut entrer en contact avec les mains parrallèles au tronc, le ventre et les jambes aussi, jusqu’à avoir la sensation d’avoir la permission de rentrer dans cette 1ère couche. De même pour la 2ème et la 3ème couches. A ce moment-là, on peut lui parler, mais surtout l’écouter. Il va nous raconter la forêt, la vie dans son coin, mais un arbre par ses immenses antennes branchées vers le ciel et ses racines plongées dans le sol peut capter ce qui se passe à des kilomètres à la ronde. Il peut donc nous renseigner sur beaucoup de choses, mais aussi nous donner beaucoup d’énergie et nous soulager de bien des souffrances. Chacun de nous devrait avoir son arbre, ce qui lui permettrait de vivre avec la certitude d’être quelque part compris et apprécié pour ce qu’il est »
Je me permets de vous livrer un secret : En octobre 1999, je visitais un site préroman en Nord-Isère, lorsqu’au sortir du site, j’ai été « attiré » par un chemin qui partait dans un champ. Au bout de 800mètres, j’aperçois un bois, posé au milieu du champ. « On » me conduit dans ce bois, et je tombe au bout de 100mètres sur un chêne gigantesque, pourtant invisible de la route. Je m’approche et passe les 3 couches de son aura sans difficulté puisqu’il m’attendait. Après un moment (impossible à quantifier bien sûr), nous sommes à l’unisson, ma respiration est adaptée à la sienne, et nous communions affectueusement. A ce moment, le plaisir de notre fusion est intense, mais je sens tout de même une souffrance chez lui. Je lui demande de me dire si ce qu’il ressent est grave ou pas. Sa réponse est claire : Il va se produire dans les mois qui viennent une catastrophe. Je lui demande alors de protéger ma famille et mes maisons (à 60 kilomètres l’une de l’autre). Je repars après l’avoir remercié. Le 26 décembre 1999, ma fille se marie à Voiron. Ses beaux-parents arrivent en retard car un chêne est tombé sur leur maison. J’apprends alors qu’une tempête à ravagé la France, mais les 2 zones épargnées concernent Voiron et la région de mon autre maison. Merci mon beau chêne !
2—L’ère du taureau:
Avant l’ère du bélier, qui a débutée 2000 ans environ avant celle du poisson, l’ère du taureau.
Elle correspond certainement à l’époque des Dieux cornus, comme Kernunos chez les gaulois ou la légende de Hu Gadarn chez tous les celtes.
Pour expliquer la séparation des eaux d’avec la terre après la création, les celtes utilisent le même type de légende que celle de Noë.
En effet, Il existe en ce temps là un personnage plus proche du Dieu que du héros. Il s’appelle Hu Gadarn (qui veut dire la même chose qu’en français, soit « hue, combattant ou guerrier », c’est-à-dire hu le vaillant).
C’est un avatar de notre Bélénos, alias Appollon ou Oengus. A ce moment de la création, un serpent immense se plonge dans les eaux primordiales et provoque un déluge qui recouvre toute la terre connue .
Pour faire resurgir la terre, Hu Gadarn attache le serpent à de fortes chaînes et y attelle ses 2 grands bœufs blancs. Les bœufs fournissent un effort immense, mais arrivent à sortir le reptile de la mer. Epuisé, un des bœufs meurt sur place. Son partenaire meurt lui, de chagrin de l’avoir perdu.
Grace à ses bœufs, Hu Gadarn a sauvé la terre de la mer, et il peut alors réaliser la fondation des institutions humaines, répartir les hommes en familles et en clans, et enseigner la justice.
Cette ère du taureau a permis la légende irlandaise de « la razzia des bœufs de Cooley, où la guerre entre Aillil et Medb a pour origine la possession d’un taureau extraordinaire appelé Brun.
Beaucoup de sacrifices chez les celtes étaient pratiqués avec des taureaux.
Cependant, il ne faut pas oublier que cerfs et chevaux sont aussi des Dieux importants chez les celtes.