Les connaissances de nos ancêtres acquises depuis le mésolithique
Il y a douze mille ans, au XIe millénaire, à l’issue de la dernière glaciation, des conditions climatiques plus tempérées se mettent progressivement en place en Europe. Elles obligent les groupes humains à toute une série d’adaptations qui leur permettent de continuer à assurer leur subsistance par une nouvelle économie de chasse et de cueillette. Alors que la steppe cède le pas aux forêts tempérées, hommes et femmes du Mésolithique développent des stratégies d’acquisition de nourriture, alternant nomadisme et expéditions spécialisées, pour profiter de toutes les ressources animales ou végétales. Leurs habitats de bord de mer révèlent une surprenante abondance alimentaire, qui suggère la sédentarisation de certaines populations et leur essor démographique. Tout un outillage en pierre fort bien adapté, se met en place, notamment pour exploiter les nouvelles ressources végétales. Premières nécropoles, conflits ou encore cannibalisme sont les points les plus saillants de rapports sociaux nouveaux. Lorsque, au VIe millénaire, les sociétés d’agriculteurs et d’éleveurs se développeront en France, elles le feront en synergie avec ces populations mésolithiques, moins dynamiques du point de vue démographique, mais très bien adaptées à tous les écosystèmes.
Il y a longtemps que les homo sapiens se sont répandus en Europe, et les néandertaliens qui ont été fort nombreux se sont éteints depuis presque 20.000 ans.
Le réchauffement climatique fait fondre petit à petit les glaciers, et la mer monte régulièrement, noyant de plus en plus de terres. En effet, à cette époque la manche et la mer d’Irlande n’existent pas. Tous ceux qui étaient au bord de la mer, depuis le Nord de l’Europe jusqu’au sud de la méditerranée, ont vu l’eau les chasser à l’intérieur des terres et leur donner l’impression d’un déluge ou d’un raz de marée recouvrant les terres et les engloutissant.
De là la légende du déluge biblique, la légende de l’Atlantide, la légende de la création du monde chez les celtes et autres peuples.
Pour le déluge biblique, il est curieux d’apprendre par les archéologues qu’un gigantesque tsunami a eu lieu à l’emplacement actuel d’Israël précisément il y a 12.000 ans.
Pour la légende de l’Atlantide, la montée des eaux en 2 ou 3000 ans a noyé le fameux « Dogger land » situé entre la Hollande et l’Angleterre et qui reliait les 2 pays, la France et la Belgique. La manche n’était qu’un canal, la tamise et le Rhin se rejoignaient. Tout cela a été suivi d’une migration importante des habitants de ce secteur et a bien du donner à tous les Européens l’impression que la mer engloutissait une grande partie de cette région, appelée l’Atlantide ( ?)
Autre exemple, la légende de la création du monde chez les celtes :
Elle est associée chez les Gallois en particulier à l’œuf de serpent cosmique ou l’oursin fossile, très recherchés par nos ancêtres. Il y a une grande attirance pour tout ce qui est marin chez tous ces peuples celtes des Îles. Ils voient d’ailleurs les mondes après la mort à l’ouest, dans les Îles mythiques du Tir Na NÔg et du Tir na mBeò.
Pour les continentaux, s’y rajoute l’île d’Avallon, au milieu d’un lac qui n’est visible qu’aux initiés comme Lancelot du Lac et aux sorcières sacrées.
Pour revenir à la création du monde chez les Gallois, la terre est recouverte d’une couche importante d’eau. Il s’agit de la sortir de cette eau. Un Dieu bien connu s’appelle « Hu Gadarn » qu’on peut traduire par : « En avant (hue) combattant (en breton Kad combat) ».
C’est un autre nom du Dieu-fils, Appolon ou Bélénos.
Hu Gadarn doit retirer de la mer un serpent monstrueux qui est tellement énorme qu’il a provoqué la montée des eaux.
Le Dieu attelle 2 bœufs blancs très puissants au serpent par 2 chaînes très épaisses. Ils tirent terriblement fort jusqu’à tirer le monstre sur la terre ferme. Mais ils ont tellement forcé que le premier bœuf meurt d’épuisement.
Voyant cela, l’autre s’écroule et meurt aussi, mais de chagrin.
Du coup, les eaux refluent et les terres et les continents émergent. Hu Gadarn peut alors créer les institutions humaines, les organiser et y intégrer la justice.
On peut reprendre aussi la conquête de l’Irlande par Partholon (lebor Gabala).
En effet, cette occupation est consécutive à un déluge, et la terre est dévastée.
Cependant, les humains de cette époque ne sont pas « nés de la dernière pluie ». Il y a très longtemps qu’ils ont observé le ciel et la terre et en ont tiré des enseignements.
Le 1er enseignement qui va conditionner tous les autres est la perception des vibrations, encore appelées ondes, comme vecteurs universels. Et ce, du plus petit élément microscopique aux immenses galaxies interstellaires. Petit à petit, les humains « reliés » vont faire des représentations de ce qu’ils perçoivent sur les parois des grottes, sacralisées pour empêcher n’importe qui de s’attribuer les connaissances spirituelles des prêtres.
Au mésolithique, il y a plus de 20,000 ans que les parois des grottes, comme la grotte Chauvet, ont été colorées d’animaux préhistoriques et de symboles que l’on peut interpréter avec une ouverture sur la spiritualité : Par exemple, les animaux représentés par les aurignaciens de Chauvet et de Lascaux ont chacun un taux vibratoire particulier en fonction de son espèce et de l’individu. Les sorciers ou prêtres de cette époque ont travaillé sur la perception des ondes cosmiques, telluriques, minérales, végétales et animales.
Ils ont débuté par l’observation du ciel, se sont rendu compte qu’en fonction des jours, des nuits, des saisons, des années, la position des planètes, des étoiles, des galaxies, du soleil et de la lune, des ondes différentes en qualité et en quantité arrivent jusqu’à la surface de la terre. Des Cycles se reproduisent, permettant de diviser les jours de l’année, les lunaisons et ils permettent de créer un calendrier avec les 4 éléments, les 4 saisons et les mois. De là ont été créés l’astrologie et l’astronomie.
Dans le même temps, ils ont remarqué que les vibrations de la terre induisent des types et taux vibratoires différents à sa surface provoqués par la composition des sols, leur magnétisme et leurs mouvements. Ils ont constaté que les minéraux, les plantes et les animaux sont sensibles à ces vibrations et les utilisent pour se conforter, se nourrir, se protéger ou se recharger.
Également, ils ont cherché à analyser ces phénomènes et leur influence sur l’être humain. Tout un univers est basé sur les relations énergétiques entre tous les êtres vivants. C’est le moment où ils attribuent des noms, des personnages ou des pouvoirs à tous les éléments qui les entourent. Ils se rendent compte qu’il existe des forces bien supérieures à celles de l’homme. Ils sentent aussi que certains types de ces forces rendent les êtres vivants plus heureux, plus joyeux ou en meilleure santé.
C’est de ces constatations et sensations que vont naître les Dieux, les déesses, les héros.
Dans un premier temps, tout ce qui représente la force, la puissance et le mystérieux va être déifié : La 1ère preuve que nous avons est constituée par les statues féminines comme la vénus de Willendorf ou celle de Lespuge, toutes deux attribuées à l’aurignacien.
On ne peut s’empêcher de penser que ces 2 statuettes représenteraient la déesse de la fécondité, soit la déesse-mère. Certains pensent que l’origine de la fécondité maternelle humaine est restée longtemps mystérieuse pour nos ancêtres. Je n’en suis pas sûr, cela ferait de nos aurignaciens des incapables de constater que n’importe quel animal femelle n’est fécondée que lorsqu’elle a été en contact avec un ou plusieurs mâles. Attribuer des pouvoirs de fécondation aux mâles par le biais de la volonté divine est différent de voir qu’il est nécessaire que le mâle féconde la femelle, mais pas suffisant.
Que les planètes et les étoiles envoient des ondes jusque sur la terre est non seulement évident mais s’il n’y avait pas l’atmosphère, ces ondes rendraient impossible la vie sur terre. C’est pourquoi nos ancêtres ont étudié les différentes sortes d’ondes perçues à tous les moments de l’année, ont attribué des noms à tous les groupes d’étoiles (constellations ou galaxies), en ont tiré des lois qu’ils ont plus tard organisées en une science dénommée astrologie. Toutes les légendes de création du monde de tous les peuples ont mis à contribution le ciel et ses composants.
On peut citer le lien des déesses grecques avec la voie lactée, notre galaxie, par exemple. D’ailleurs même dans nos modernes religions du livre, on dit de quelqu’un qui meurt qu’« il va au ciel ». Après la division de l’année en vibrations cosmiques mensuelles, qu’on appelle les signes astrologiques vont être mis en place les cycles pluriannuels, selon la position de la terre par rapport aux autres astres et planètes.
C’est pourquoi on retrouvera non seulement des zodiaques sur les temples égyptiens très anciens, mais les gaulois, très compétents en astronomie et astrologie vont élaborer un calendrier luni-solaire sur 3 ans comme celui de Coligny.
En même temps que l’homme regarde le ciel, il étudie le sol et ses composants. Il teste les réactions des végétaux, des animaux et des hommes à chaque type de terroir. Il soumet les différentes terres à des traitements particuliers, d’où naît l’alchimie : feu, chaleur, froid, dilution, maturation, acidification, transformation en sels, basification, lumière ou creuset… Avant la chimie et son tableau de Mendeleïev , les alchimistes ont classifié tous les métaux et autres métalloïdes, les gaz, les solides et les liquides. Chaque minéral, puis végétal et animal par ses vibrations peut soigner, guérir, fortifier ou tuer. Les plus puissants vont être déifiés, dont dès le départ la terre-mère (qui est la prima materia, celle dont tout provient).
C’est pourquoi les druides et les sorcières apprennent toutes les propriétés de la nature environnante pendant des années.
Les mesolithiques remarquent aussi que la terre est parcourue de réseaux énergétiques différenciés. Ils constatent que ces réseaux sont différents : masculins, féminins, eau, failles, cuivre, or et argent, sur des lignes de forces qu’on appellera plus tard hartman ou Curry. Il s’agit d’une science que maintenant on nomme Géobiologie.
Tout cela fait appel à la maîtrise de l’énergie vibratoire de la nature et ses composants. Les hauts lieux énergétiques sont tous reliés, soit naturellement, soit par les prêtres néolithiques puis les druides. Ces lieux deviennent des lieux sacrés, dont la plupart sont soit interdits aux profanes, soit servent à réaliser les initiations aux 4 éléments, soit à soigner les malades physiques, mentaux, spirituels ou envoûtés.
Ils deviennent la base de la connaissance de tous nos ancêtres, dans une science basée sur les magnétismes.
La totalité des connaissances des prêtres, soignants et autres devins traditionnels est incluse dans certes quelques grimoires qui ont échappés à l’inquisition, mais surtout existe dans nos mégalithes, églises, hauts lieux sacrés. Pour retrouver cette connaissance, il est nécessaire de maîtriser la symbolique incluse dans tous ces lieux, mais pour se mettre à la portée de nos ancêtres il est absolument obligatoire de pratiquer le Magie cérémonielle. Celle-ci doit nous permettre de nous relier à la nature, aux esprits, aux ancêtres, à nos anciens Dieux et aux élémentals et autres petits êtres de cette nature. Elle a pour but pour les élèves-druides par exemple de pouvoir pratiquer la Divination. Contrairement aux chamanes modernes, hommes-médecines et autres sorciers, il n’est pas nécessaire pour ça de prendre des substances hallucinogènes. Le travail journalier doit nous y conduire.
Il est dangereux d’utiliser des forces qu’on ne maîtrise pas. C’est pourquoi il est prudent d’apprendre avec les meilleurs spécialistes des domaines étudiés, dans un organisme sérieux et reconnu. Il existe par exemple des rituels Roses-Croix, en lien avec les alchimistes, les kabbalistes et autres traditions de nos terroirs.
Il est important aussi d’apprendre l’histoire, les contes et légendes de nos contrées, qui transmettent avec la Mythologie les messages cachés de nos anciens druides.