1- L’histoire de Mélusine la sirène :
Pour les alchimistes, Mélusine est une sirène dont la double nature suggère les propriétés « du mercure double » ou »mercure philosophique », la fameuse matière prochaine du Grand Œuvre.
Selon une tradition orale, Mélusine est une vouivre, née des amours de Merlin et de la fée Viviane.
L’Abbé Montfaucon de Villars, dans le conte de Gabalis, soutient que nier l’histoire de Mélusine revient à brûler les livres du grand Paracelse, ce dernier ayant souligné à 5 ou 6 reprises, dans ses écrits, que Mélusine était une authentique Nymphe.
Pour Jéhan d’Arras qui rédigea en 1392 l’histoire des Luzignan (ou roman de Mélusine), Mélusine est la femme de Raimondin de Luzignan.
Le roman de Mélusine commence dans une forêt, au cours d’une partie de chasse à laquelle participent Aimery de Poitiers et son neveu Raimondin. A la fin de la journée, Aimery et son neveu se retrouvent seuls. Ils décident de passer la nuit dans la forêt.
Aimery lit dans les astres, et voit qu’ « un riche seigneur va mourir de la main de son plus fidèle vassal, lequel va devenir riche, puissant et comblé d’honneurs. Il voit aussi que ce vassal est Raimondin ».
Raimondin se récrie et jure fidèlité à Aimery. A ce moment, un énorme sanglier sort de la forêt et fonce sur Aimery. En voulant le défendre, Raimondin lance son épieu, qui tue en même temps l’animal et le chevalier.
Désolé et perturbé, Raimondin monte sur son cheval et s’enfonce dans la forêt.
Il arrive à la « fontaine de Sée » ou fontaine des fées. Suite à la prochaine chronique.
Le mystère de Notre Dame de l’Osier (suite):
Le 24 janvier 1657, le chanoine Balme et le chanoine Bernard écrivent :
« S’étant transportés à Vinay, nous avons remarqué qu’il se fait grands miracles au lieu où était l’ozier sanglant. Quantité de personnes qui y vont ou font vœux y trouvent la guérison ou le soulagement de leurs maux »
-7 années exactement après le saignement de l’osier, Pierre Port-Combet ne pense plus à ça. Pourtant, presque tous les protestants de la vallée se sont convertis au catholicisme après le miracle.
Pierre part labourer un champ avec ses bœufs. Tout à coup, il voit « une demoiselle vêtue de blanc et de bleu, avec sur la tête un crèpe noir rabattu »
Elle est d’une beauté éclatante et se déplace très vite.
« A Dieu sois-tu, l’ami ! Que dit-on de cette dévotion ? Y vient-il beaucoup de monde ? »
De jeunes bergères entendent Pierre répondre, mais elles ne voient personne avec lui.
La dame lui annonce qu’il va bientôt mourir, et qu’il faut qu’il revienne à la religion catholique.Il refuse, puis court après elle pour s’excuser, mais la dame a disparu. Pierre traumatisé rentre chez lui.
Quelques mois plus tard, le 14 août 1657, il renonce au protestantisme, et 7 jours après, il meurt.
3- Partie enseignement : Cette partie vous propose de vous faire connaître les bases de la philosophie druidique. Pour développer tous ces textes, il est recommandé d’aller sur le site indiqué plus haut, et de demander à participer aux moments de partage de l’école.
Merlin et Arthur : La naissance de Merlin (suite):
Le prêtre (Saint Blaise) dit à la jeune fille : « Quand ton enfant sera né, fais le baptiser immédiatement. Et quand on te sortira d’ici pour te brûler, envoie-moi chercher. »
Lorsque l’enfant naît, il reçoit de Dieu et du Diable le pouvoir de lire tout le passé et la moitié de l’avenir.
A sa naissance, l’enfant est très poilu, ce qui traumatise toutes les dames présentes.
Il est baptisé Merlin sur demande de sa mère.
Lorsque Merlin a 18 mois, les femmes demandent à rentrer chez elles.
La mère se met à pleurer qu’elle va mourir à cause de son fils
« chère mère, ne crains rien venant de moi ».
Les femmes se mettent à la fenêtre et demandent que la mère de Merlin soit conduite aux juges.
Lorsque les juges sont là, ils annoncent à la femme qu’elle va mourir, à moins de dire qui est le père de l’enfant. « Je connais mieux mon père que toi le tien, et ta mère sait mieux qui t’engendra que ne le sait la mienne » dit Merlin au chef des juges.
« Si tu ne peux prouver la faute de ma mère », dit le juge, « tu seras brûlé avec la tienne »
Le juge fait venir sa mère, et Merlin lui fait avouer qu’elle a couché avec son prêtre qui est le père du juge.
Merlin et sa mère sont donc acquittés….Suite prochaine chronique.